Compte-Rendu du TOR DES GEANTS 2011 du 11 au 18 Septembre 2011.

Compte Rendu du TOR DES GEANTS 2011

( 11 au 18 Septembre 2011)

 

 

Certains diront qu’il s’agit du plus dur endurance-Trail du Monde, c’est un Ultra-Trail de 330 Kms pour 24 000 mètres de dénivelé positif le Long des Hautes Routes de la Vallée d’AOSTE.

Quand je dis le plus dur je veux dire en terme de dénivelés et de kilomètres.

Le Tor des Géants, parcours en une seule étape, au cœur des Alpes Italiennes dans toute la vallée d’AOSTE. Il est aussi le premier ultra-trail à associer longue distance et semi autonomie du coureur.

Il s’agit d’un véritable voyage au cœur des plus hauts sommets d’Europe.

Les sentiers serpentent aux pieds du Mont-Blanc (4810 m), du RUTOR (3486 m), du GRAND-PARADIS (4061 m), du MONT-ROSE (4634 m) ou encore du CERVIN (4478 m) : les 5 Géants des Alpes

 

Quelques chiffres : 330 kms, 24 000 m D+, 150 h maxi, 22 pays représentés, 1200 bénévoles pour 43 postes de ravitaillement, repos et secours ainsi que 07 bases d’accueils appelées (bases de vie), 32 villages traversés, 25 cols à plus de 2 000 m, 30 lacs de montagne.

 

Je vais essayer de vous narrer mon expérience, mon vécu de cette course afin d’apporter quelques renseignements, ne m’en voulez pas car il est difficile de raconter, de se souvenir le vécu d’une course de 5 jours il y aura forcément des oublis mais n’hésitez pas à me poser des questions.

 

Samedi 10 Septembre 2011 : Veille du Départ.

 

Départ pour la ville de COURMAYEUR afin de récupérer le sac qui servira à transporter les habits de rechange, alimentation etc… ainsi que de retirer le dossard et la puce électronique, se sera le numéro 207 puis direction la chambre d’Hôtel se trouvant au mi-chemin du centre sportif et du départ de la course.

Chambre gagnée je prépare mon sac jaune à l’effigie du TOR DES GEANTS qui ne doit pas excéder 25 kgs.

Puis direction le restaurant pour un petit repas puis le complexe sportif pour le Briefing technique, après retour à  la chambre pour finir les préparatifs et pour commencer la nuit.

Réveil à 07H00 vraiment mal dormi, petit déjeuner pris puis direction le complexe sportif pour dépôt du sac et direction à pied pour le centre de COURMAYEUR place Abbé Henry (église).

Déjà pas mal de monde, l’ouverture du sas effectué enregistrement de la puce et maintenant l’attente.

Dans le sas je remarque la présence d’Ulrich GROSS et de sa sœur Anne-Marie les deux vainqueurs de la première édition, du grand Christophe LE SAUX, d’un bon coureur belge en la personne de HAMELINCK Wouter et de celui qui a fini l’année dernière en 149 h et quelques le dénommé RIZ Gigi et j’en passe sûrement pleins d’autres car je ne les connais pas.

 

Ca y est le décompte se fait en italien et c’est parti, parti pour une longue et éprouvante course.

 

 

1 ère étape : Courmayeur – Valgrisenche 49 km / 3996 D+

 

Ca part très vite un petit tour dans le centre du village (1224 m d’altitude) où la foule est présente et les encouragements volent, pour ma part je suis en milieu de peloton mais je remonte quelques coureurs afin de ne pas être pris dans l’entonnoir du début de montée à travers la forêt, puis on attaque une descente en direction du Centre Sportif où les coureurs prennent déjà leurs emplacements mais attention c’est très long et il y aura que des bouleversements dans ce classement.

Je suis les coureurs tranquillement, ça monte en faux plat et nous arrivons aux abords de la forêt où l’on attaque déjà une montée franche ça y est le ton est donné, direction le Col d’ARP (2571 m / 8,120 kms), déjà des paysages magnifiques, une chaleur étouffante et un soleil radieux

L’Organisation nous avait fait part avant le départ que nous allions subir un orage dans la nuit mais que pour le reste de la semaine de grosse chaleur était à prévoir et ils n’ont pas mentis.

Nous montons par une alternance de petits sentiers montagneux et de chemins de 4x4 puis nous rejoignons une pâture en devers où l’on marche-court avec de jeunes chevaux qui essayent de nous bloquer la route où il faut jouer de cris et de grands gestes afin qu’ils bougent les bougres !!!!!.

Le Col d’ARP est en vue puis je l’atteints ensuite nous prenons la direction de LA THUILE (1458 m) en passant par BAITE YOULAZ (2051 m), il s’agit d’une longue descente de 9 kms avec pas mal de pierriers, et de grosses marches naturelles construites par des éboulis de cailloux (attention les chevilles et les cuisses frémissent déjà).

Tout va pour le mieux je pointe à THUILE à la 126 ème position en 03 h 07 min 14 sec pour un total de 17 kms, tout cela ne me fait pas rire !!!!!  puis direction VALGERISENCHE en empruntant  12 kms de montée toujours par les sentiers montagneux remplis de cailloux à souhait LA JOUX (1613 m) – DEFFEYES (2500 m) – et le COL HAUT PAS (2857 m) puis nous attaquons une descente en direction PROMOUD (2017 m) avant de remonter à 2829 m au COL CROSATIES pour redescendre, sous une pluie diluvienne car en effet la météo italienne avait annoncé un orage (elle ne s’était pas trompée), vers le LAC DU FOND (2439 m) suivi de PLANAVAL (1517 m) pour ensuite remonter vers la première Base de vie VALGRISENCHE où j’y rentre à la 88 ème place il est 20h15 (Dimanche).

Petit changement de tenue pour me mettre au sec nouveau T-shirt, caleçon long pour passer la nuit car attention il fait froid mine de rien et nous allons montés pour la prochaine étape deux fois au dessus de 3000 m d’altitude.

Puis petit repas pasta saupoudré de parmesan avec deux œufs durs, des rondelles de saucissons de là bas, du coca et une bonne banane comme dessert.

Le repas engloutis je décide de reprendre ma route toujours sous la pluie et dans le froid pour la deuxième étape du périple, je sors donc de la base de vie à 20h45 (Dimanche) où je pointe à la 56 ème place.

 

 

2 ème étape : Valgrisenche – Cogne 56 km / 4141 D+

 

Sortie de VALGRISENCHE une longue montée de 12 kms pour 1192 m de D+ se profile en passant par le CHALET EPEE (2366 m) et le COL FENETRE (2854 m) tout se passe bien hormis le fait qu’il fait froid et que j’ai les doigts engourdis malgré mes gants. Arrivé à 12 heures de course j’essaye de me poser vingt minutes afin de recharger les batteries mais avec le froid et l’excitation d’être à une telle course il m’est il impossible de fermer les yeux, je décide donc de repartir.

Le chemin redescend pour 4 kms pour arriver sur RHEMES-NOTRE-DAME (1738 m) où je suis 64 ème à 00h53 (Lundi), ensuite je monte vers le COL ENTRELOR (3002 m) pour une distance de  6 kms où se dessine dans le noir une descente technique à flanc de falaise à ce moment là je ne fais vraiment pas le malin car le bruit du vent qui souffle dans ce que j’appellerai un petit canyon me fait vraiment peur j’attaque la descente de 9 kms tranquillement pour redescendre à 1654 m à EAUX ROUSSE où je serais au pointage en 57 ème à 05h24 (Lundi) ensuite nous remontons une dernière fois à 3296 m pour rejoindre le COL LOSON puis redescendons vers la deuxième Base de vie de COGNE en passant par le Refuge de VITTORIO SELLA (2585 m) puis VALNONTEY (1667 m).

Arrivé à COGNE, deuxième Base de Vie j’y rentre à 11h57 (Lundi) à la 48 ème place où là je décide de prendre une douche afin de me décontracter, de dormir un peu car la fatigue se fait ressentir à ce moment là et de prendre un bon repas avant de repartir pour de nouvelles aventures : la Troisième étape pour rejoindre DONNAS.

 

 

3 ème étape : Cogne – Donnas 44 km / 3348 D+

 

Sortie de COGNE (1531 m), il est 14H57 où je pointe à la 74 ème place après un bon repas de pâtes avec saucissons crudités et j’en passe, une bonne douche et seulement une heure de repos car impossible de dormir, je repars tout de même plus ou moins en forme.

Je me suis aperçu qu’en laissant sécher mes bas de contention Booster mouillés, on me les a chiper je me dis quel bel état sportif mais essaie de te remettre dans la course !!!!!

Direction le COL FENETRE situé à 2827 m où là encore une sacré montée m’attend.

Pour le rejoindre nous passerons par LILLAZ (1651 m), et au passage à coté d’un lac je remarque qu’un photographe caché me prend par surprise. (cf.  voir photo 1)

Puis passage à GOILLES (1830 m) et le Refuge SOGNO (2534 m) où je pointe 67 ème à 18h15 min et où je fais la rencontre d’un V3 qui est à sa deuxième participation à ce TOR DES GEANTS en la personne de RAYMOND REBISCHUNG un Alsacien et nous décidons de faire notre bonhomme de chemin ensemble.

Une longue descente de 30 kms / 2497 m D- s’en suit jusqu’à la quatrième Base de vie celle de DONNAS (330 m), que les cuisses souffrent avec ces enchaînements de montées / descentes.

Mais les paysages sont tout autant magnifiques (cf. voir photo 2) et me font vite oublier cette souffrance.

Pour rejoindre DONNAS nous devons passer par le Refuge de MISERIN (2581) puis par celui de DONDENA (2151) et CHARDONNEY (1450 m) toujours avec autant d’ambiance mise par tous les bénévoles qui se sont engagés dans cet évènement où nous passons à 21 h 21 min à la 63 ème place puis nous descendons encore vers PONTBOSET (791 m) , BARD (390 m) enfin DONNAS (330 m) quelle descente les cuisses n’en peuvent plus, et nous rentrons à 02 h 09 min du matin avec les pieds en feu et les ampoules qui brûlent à la 61 ème place pour en ressortir à 05 h 11 min à la 49 ème place après une petite nuit de deux heures avant d’attaquer la cinquième étape pour rejoindre  GRESSONEY PALAZZETTO (1329 m)

 

 

4 éme étape : Donnas – Gressoney St Jean 53 km / 4107 D+

 

Direction le Refuge CODA (2224 m), où nous attend une bande de bénévoles aux petits soins (voir photo 3) en montant par PERLOZ (663 m), TOUR D’HERERAZ (586 m), SASSA (1305 m) un total de 17 Kms avant de redescendre à 1686 m  sur LAGO VAGNO (voir photo 4) avant de remonter sur le COL DE MARMONTANA et avant de redescendre sur 1 kms à 2096 m sur LAGO CHIARO.

Impressionnant toutes ces montées / descentes, il faut vraiment aimer ça mais bon, je tiens le bon bout.

Nous remontons à nouveau à 2311 m où il fait froid il y a pas mal de vent à cette altitude puis on redescend sur le COL DE DELLA VECCHIA après sur NIEL (1573 m) où j’arrive à 19 h 52 min à la 66 ème place ensuite direction le COL LAZONEY (2395 m) puis LOO (2364 m) et pour finir 4 ème Base de vie GRESSONEY PALAZZETTO (1329 m), il est mercredi 00 H 31 min et je rentre à la 61 ème place, direction les secouristes pour refaire des pansements au niveau des ampoules afin de les protéger car la douleur devient vraiment insupportable.

 

 

 

5 ème étape : Gressoney St Jean – Valtournenche 39 km / 2601 D+

 

Après une petite nuit de 02 h 30, c’est reparti, il est 04 h 20 min et je repars pour la 6 ème Base de vie VALTOURNENCHE, ça monte nous passons par CHEMONAL (1421 m) où mon compagnon de route me dit de partir vu mon état de forme, il me dit qu’il ne pourra pas suivre car le moteur a dû mal à se remettre en route.

A mon départ de la base de vie, mes collègues, mes amis ma famille m’ont envoyé des messages d’encouragements sur mon téléphone portable, je dois dire que cela fait du bien au moral et donne envie de ne pas les décevoir !!!!!!

Puis c’est au tour du refuge ALPENZU (1788 m) où je mange vite fait une banane et boit un coca avant de repartir pour le COL PINTER situé à 2776 m puis passé le col nous redescendons vers CUNEAZ (2095 m) suivi du Refuge de CREST (1958 m) ensuite nous remontons vers RESY (2082 m) avant de descendre sur SAINT-JACQUES (AYAS-1700 m) où je passe à 09 h 50 min , mercredi à la 47 ème place.

Puis nous remontons vers le refuge GRAND TOURNALIN (2535 m) puis vers le COL DI NANA (2770 m) avant de redescendre sur le COL DES FONTAINES (2695 m), ensuite vers CHENEIL  (2116 m ) et nous voici arrivés à la 5 ème Base de Vie valtournenche (1526m) le mercredi 13h49 min à la 47 place.

 

6 ème étape : Valtournenche – Ollomont 44 km / 2702 D+

 

Je ressors de la Base de vie à 14 h 29 min en direction du Refuge BARMASSE (2175m) puis je remonte en direction de la FENETRE D’ERSA (2293 m) ensuite VARETON (TORGNON, 2352 m) après la FENETRE DE TZAN (2738 m), puis s’engagent les montagnes russes où l’on ne fait que monter descendre, nous commençons par redescendre de 2 kms pour le BIVACCO REBOULAZ (2585 m) avant de reprendre la route pour le COL TERRAY (2775 m), puis nous redescendons vers le Refuge CUNEY (2656) que je passe à la 46 ème place le mercredi à 21 h 44 min ensuite nous remontons vers le COL CHALEBY (2693 m) après nous montons vers BIVACCO R.CLAIRMONT (2705 m) puis toujours en montant j’ atteints le COL VESSONA (2788 m) où là je descends en courant à une bonne allure malgré tout le kilométrage déjà effectué, 9 kms de descente vers CLOSE (1463 m) et « là » à la fin de la descente que j’effectue en courant je ressens une vive douleur situé en bas de la cuisse droite et le haut du genou et je sens que la fin de la course est proche impossible pour moi de recourir et de forcer, tellement que ce mal est douloureux ça me fait comme une joute électrique., j’arrive sur CLOSE à la 44 ème place il est jeudi 02 h 43 min mais la douleur ne passe pas malgré les massages que je me fais et malgré les quelques minutes de récupération prises, puis je décide de repartir jusqu’à la prochaine base de Vie qui se trouve à 13 kms où je prendrais ma décision.

Direction BRUSON L’ARP (2091 m) puis le COL BRUSON (2508 m), trop mal pour continuer, je prends donc refuge dans un petit cabanon pour une durée maximum de 02 heures et là je réfléchis, me masse afin que cette douleur passe mais rien n’y fait, les deux bénévoles des lieux me font un thé chaud et m’explique que je ne peux rester plus de deux heures à cet endroit et qu’il me faudra prendre une décision sur la continuité de ma course afin que l’organisation puisse prendre une décision sur mon rapatriement vers COURMAYEUR.

L’heure tourne et je ne sais pas quoi faire est ce raisonnable de continuer et d’empirer la douleur ou est ce un mauvais passage ? que faire ?

L’un des bénévoles vient me voir car l’organisation exige ma réponse car l’ultimatum de 2 heures arrivent à expiration, je lui dis que je me dois de m’arrêter puis au moment où ce dernier annonce ma décision par talkie-walkie, je lui crie que je continue quoiqu’il arrive que je reprends la route en direction d’OLLOMONT, 6 ème base de vie, il l’annonce à l’organisation et cette dernière me donne le feu vert car il me reste quelques secondes avant que la décision ne soit souveraine et validée.

Je reprends donc ma course en marchant pas évident la longue descente en boitant, je rallonge mes bâtons et essaie de trouver la bonne position.

Ce sont pendant ces moments là que le mental doit être plus fort que la douleur !!!!

Direction OLLOMONT en passant par BERIO DAMON (1942 m) puis REY-OLLOMONT (1396 m) où j’arrive à 11H 02 (Jeudi) à la 51 ème place.

 

 

7 ème étape : Ollomont – Courmayeur 48 km / 2880 D+

 

Prise d’un repas, mise en place de poche de glace sur ma douleur et je décide de rattaquer la course pour la dernière étape, je sors donc d’OLLOMONT à 11 h 39 min à la 47 place puis me dirige en montant vers le refuge de LETEY (2433 m) et du COL CHAMPILLON (2707 m) avant de redescendre sur PONTEILLE DESOT (1830 m) et de SAINT-RHEMY (1518 m) où j’arrive à20 h 42 min (Jeudi) et là le drame je commence à grelotter de froid et je pali je suis donc pris en charge par les secouristes qui me mettent sur un lit picot avec une dizaine de couverture afin que je me réchauffe, et m’endors sous leurs surveillances, il me réveille toutes les dix minutes afin de m’hydrater et de me prendre ma température.

Un des secouristes m’explique que j’ai fait une hypothermie dû aux fortes chaleurs des journées et des coups de soleil dont j’ai été victime qui a causé un choc thermique avec le froid des soirs, je lui dis que je souhaite continuer il me répond de me reposer et qu’on en reparlera plus tard.

Après 04 H de repos ce dernier revient me voir, me refait mes pansements au niveau des pieds afin de protéger mes cloques et me masse au niveau de la cuisse pour finir la course, je les remercie et ils me souhaitent de réussir la fin de cette course.

Je reprends donc ma route en direction du refuge de BONATTI (2033 m) en passant par MERDEUX SUP. (2537 m) et le COL MALATRA (2936 m), j’arrive tant bien que mal au refuge à la 75 ème place le vendredi à 08 h 23 après mettre arrêté sous un rocher à l’abri du vent avec un participant allemand qui me signalait que nous étions perdus, moi j’y croyais à moitié, je pense que son ressentiment d’égarement est dû à la fatigue, ce mec m’a mis le doute alors que le refuge n’était qu’à trois quatre kilomètres de là on était, certainement dû au froid il délirait un peu alors nous nous sommes mis sous ma couverture de survie pour se réchauffer et repartir quelques heures après (Avez vous senti le bon Samaritain en moi ???? lol)

Il ne me reste plus que 12 kms de descente en passant ARMINAZ (2009 M), LECHE (1902 m) et le refuge BERTONE (1940 m) avant de rentrer sur la ville de COURMAYEUR et passe la ligne à 10 h 38 min (vendredi) après 120 h 38 min 22 sec à la 72 ème place.

Au moment où je passe la ligne d’arrivée, j’entends le speaker dire qu’un homme en perte totale de moyens a été arrêté à 10 kms de cette arrivée tant attendue !!!!

Petite interview pour les spectateurs présents puis direction l’affiche de l’évènement pour la signature car « OUI » tous les finishers 2011 la signent, puis petite collation avant de prendre la direction de la douche et du retour à la vie normale pour reprendre le travail.

 

Je rejoins ma conjointe et mon chien qui m’ont fait la surprise d’être présents en Italie pour me voir franchir cette fameuse ligne d’arrivée. !!!!

 

J’allais oublié à chaque réussite d’étape un pin’s était offert en guise de récompense de fin d’étape avec le nom de chaque ville où se trouvait les Bases de Vie c’est à dire :

 

VALGRISENCHE – COGNE – DONNAS – GRESSONEY SJ – VALTOURNENCHE – OLLOMONT et COURMAYEUR

 

Une sacrée expérience à faire ou à refaire et que je referai certainement en 2013 en faisant attention de ne pas faire les mêmes erreurs.

Voilà l’aventure se termine, les paysages étaient magnifiques, l’entraide entre coureurs était palpable ! que d’émotions, que de difficultés, mais quelle satisfaction. Certes la douleur a été présente mais nous avons participé a quelque chose de grandiose !!!


En participant au Tor, et en repensant à ce dernier je vois ou revois par cet événement, c’est l’entraide et l’amitié entre coureurs et bénévoles, des émotions (des bons comme des moins bons), des paysages, de la douleur bien sûr, mais aussi de la simplicité de la vie en montagne comme quoi un morceau de saucisson ou de chocolat au milieu de nul part redonne le moral. 

Le Tor ce n’est pas une course, c’est une aventure ! Je pousse quiconque à franchir le cap, de participer à cet événement démentiel hormis par le nombre de kilomètres et son dénivelé mais pour tout ce que cela engendre « l’amitié, l’entraide, des rencontres même les plus insolites » car derrière ce TOR c’est tout une vallée qui a vibré pendant toute la semaine.

 

Merci à la Vallée d’Aoste

Merci à toute l’Organisation et aux nombreux bénévoles.

Merci aux secouristes sans qui je n’aurai certainement pas terminé cette course

Merci au Team Raid light, pour les articles et aux membres du Team pour vos encouragements et pour le suivi (post) mis en place par Raymond

Merci à mes amis, ma famille, à Laurence (ma conjointe) Uggy (mon chien), pour leurs encouragements et leurs nombreux messages.

 

Compte Rendu de Stéphane du Team Raidlight.



23/09/2011
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