Compte Rendu de la TRANS GRAN CANARIA 2013

TRANS GRAN CANARIA 2013

 



Petite rétrospective sur mon Trans gran canaria qui s’est déroulé le samedi 02 Mars départ à 00H00 du Port d’AGAETE, petit village portuaire aux couleurs de la Grèce,
Agaete est une municipalité de la province de Las Palmas de Gran Canaria, dans les îles Canaries. Elle se situe dans le ouest-nord-ouest de l'île de Grande Canarie et localisée à l'ouest-sud-ouest de Las Palmas de Gran Canaria et au nord-ouest de Puerto Rico. .

Un petit village à visiter  en pleine journée.

Revenons au départ de la course, me voilà arrivé sur le lieu du départ une sorte de digue s’avançant dans la mer.

Nous sommes à 01H30 du départ je patiente, je regarde les jeux de lumière mise en place par l’organisation sur les rochers et montagne nous surplombant.

L’heure approche est voilà les coureurs qui ont pris les navettes depuis l’arrivée LAS PALMAS escorté par une harmonie municipal puis nous nous trouvons dans le sas de départ.

Je revois Cyril COINTRE surnommé Coin coin chez Raid light, accompagné de Christophe LE SAUX et d’un autre coureur  Stéphane du Team Maxi-Race, on échange quelques mots puis nous sommes invité à ressortir du sas car l’organisation a oublié de vérifier les puces nous nous dirigeons comme un troupeau de vache hors du sas.

Puis nous re rentrons dans ce dernier et je me retrouve au début du sas juste derrière le sas Elites, je me retrouve à nouveau avec Cyril, Christophe et Stéphane, quelques photos

et nous nous plaçons avant le décompte du départ.

Ca y est nous sommes parti, je me retrouve dans le groupe de tête dans un petit groupe de 20 coureurs dont les plus grand Seb CHAIGNEAU,Christophe LE SAUX, COIN COIN (Cyril Cointre) et d’autres coureurs de l’Elite SALOMON Espagnol.

Nous sommes a environ 13 km/h sur une route avec un léger profil montant puis nous arrivons au début de la première montée et c’est parti pour environs 10 kil, je ralenti et profite non pas de la vue car il fait noir mais je me retourne de temps en temps et là on a l’impression qu’un grand serpent que dis je un anaconda me suit et qui essaye de rattraper les hommes de tête.

Quelques parties sont bien raide, je relance dès que la pente s’adoucit ou que le profil descend un peu.

Ca y est le sommet est proche on avoisine les 1200 m d’altitude en sachant que nous sommes parti de 0 et que l’arrivée est à 0 également.

Les 10 premiers kilomètres sont fait et nous arrivons au premier ravito liquide à Tamadaba, je prends un verre de coca et repars tout se passe bien je passe à 45 min du premier.

Nous continuons à monter au travers la foret sur une grande piste de 4x4 puis nous entrons sur un single en descente avec quelques montée mais rien de bien difficile.

Je continue mon bonhomme de chemin, mais une apparition soudaine de la pluie s’invite un petit crachin qui d’après les locaux et courant en montagne mais ne durera pas longtemps et ne s’accentuera pas, je décide tout de même de mettre le K-Way.

Nous arrivons au 2 ème ravitaillement ARTENARA, 1250 m d’altitude 19,5 kms de parcouru, toujours sur cette pluie fine qui s’est intensifiée avec deux nouveaux invités surprises le Brouillard épais et du vent avec des bourrasques allant jusqu’à 80 km/h mais là changement de version les locaux nous déclarent n’avoir jamais vu ça sur l’île ce genre de conditions climatiques qui plus ai en même temps.

Je reprends mon bonhomme de chemin et là après quelques kilomètres je sens que quelques choses ne va pas, je commence à ressentir des maux de ventres, mon ventre gargouille ou là ce n’est pas bon signe, je me connais ça n’ envisage rien de bonne augure.

En effet j’attaque une longue descente et au lieu de courir comme les autres coureurs moi je marche bizarre mais il m’est impossible de courir.

Les vibrations me lance l’estomac et me donne des douleurs à la limite de l’insupportable, je marche, je marche avec quelques arrêt je vous passe les détails, ça y est ma course est foutu, je suis dégoûté, je me dis que ça va passé mais les kilomètres se suivent et malheureusement se ressemblent à part en montée où là bizarrement les douleurs disparaissent et me permet de tenir une bonne cadence de marche  qui me permet de rattraper quelques places perdu lors des plats et des descentes.

Nous sommes toujours de nuit en plus en montagne, il faut que je tienne bon j’ai ma compagne Laurence et son amie Tania qui me rejoignent dans la journée, je leurs demanderai de me ramener des cachets pour les maux de ventre et pour arrêter ces foutus diarrhées.

Je passe les ravitaillements suivants BENTAYGA (28,5 kms), ASSERADOR (43 kms), PRESA DE LAS NINAS (55kms), PRESA DE CHIRA ( 63,5 kms) puis j’arrive à GARANON (79 kms) où je rejoins ma compagne avec son amie que j’ai réussi à joindre au matin par téléphone et qui me ramène un médicament genre « spasfon », je prends le médicament, j’ai toujours aussi mal je mange un peu de chocolat à la noisette et bois une boisson Énergisante (drôle de mélange vous allez me dire) et après ce petit arrêt je repars toujours en marchant le temps que cela fasse effet.

Après quelques minutes je sens que la douleur s’estompe, que je peux recourir, je suis sur un nuage, un autre homme j’attaque une nouvelle course, il me reste 42 kilomètres soit un marathon, je cours en montée en descente sur le plat je m’impressionne moi même, je reprends des places.

Je passe les ravitaillements dans une fraîcheur alors qu’il y avait quelques heures en arrière j’étais mal en point., TEROR (95 kms), SANTIDAD (106 kms), TENOYA (111 kms), et AUDITORIO l’arrivée à  LAS PALMAS (119 kms), encore pas mal de monde sur l’aire d’arrivée, je prends les encouragements de tous les passants, les remercient, les applaudis à mon tour, je passe la ligne en 22 H 36 min 18 sec à la 114 ème place (à GARANON j’étais 150 ème) sur 265 finishers et me place 51 ème de ma catégorie.

J’ai pris des images, des paysages plein les yeux, je garderai des souvenirs plein la tête, bon je n’ai pas fait la course que j’espérais mis je suis tout de même finisher.

 


L’année prochaine j’y retournerai sûrement à moins d’un soucis et je ne ferai pas la même erreur c’est de changer de boisson sans l’avoir testé auparavant, erreurs de débutant mais bon ça me servira de leçon.

Une organisation béton, des bénévoles aux petits soins avec un peu plus qui sachent parler le Français car parler la langue de Bernado (en hommage à ZORRO). c’est pas facile et pas évident pour se faire comprendre Mdr.
 
La veille à la remise du dossard, plusieurs cadeaux de Bienvenue 02 sacs à dos, un T-shirt, la rencontre de grand sportif dont un souvenir photo ma ganache avec celle de Sébastien CHAIGNEAU.

 

 

(Profil de la Course)

(Parcours)

 

A+ Stf du Team.



21/03/2013
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