Comment bien choisir son terrain d'entraiement

 

 

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La monotonie tue le plaisir ! Pour varier vos entraînements, voici un article sympa venant du site athlenergy qui a passé différents terrains d’entraînement au banc d’essai.
 
Tous n’ont pas les mêmes vertus. L’essentiel est donc de bien les utiliser.


La piste d’athlétisme

 

* Les plus

Comme la route, la surface plane et uniforme est propice à des séances à fort rendement, durant lesquelles on développe sa vitesse et la qualité de la foulée. Psychologiquement, elles sont éprouvantes, car on tourne en rond ! Mais loin d’être un inconvénient, c’est un avantage qui permet de s’armer pour vaincre les moments difficiles que l’on peut rencontrer en course.

 

* Les moins

La piste est un revêtement dur qui peut occasionner des blessures si l’on multiplie les séances sur cette surface. L’uniformité du terrain, en outre, n’est pas propice au développement de toutes les chaînes musculaires.

 

* Je m’équipe

Choisissez une paire de chaussure plutôt légère, avec un amorti minimum.

 

 

La route

 

* Les plus

C’est le terrain à privilégier lorsque l’on débute la course ou que l’on reprend l’entraînement après une blessure. Grâce à la surface régulière, on a des appuis stables : du coup, l’énergie fournie par les muscles des membres inférieurs sert au déplacement. On court à l’économie et on a donc un meilleur rendement.

 

* Les moins

Mathématiquement parlant, le constat est sans appel : le goudron, de par sa dureté, répercute dans tout le corps du coureur à chaque impact une onde de choc qui équivaut à quatre fois son poids et par conséquent, c’est un revêtement qui peut causer des blessures tendineuses et musculaires. C’est une surface à proscrire lorsqu’on a des faiblesses de ce côté-là et de manière générale, il ne faut pas dépasser 60 % de son temps d’entraînement sur bitume.

 

* Je m’équipe
Préférez des chaussures avec un excellent amorti et des semelles résistant à l’abrasion.

 

Le sable

* Les plus

La première vertu d’un jogging sur la plage est de profiter de l’air enrichi en iode. C’est au bord de l’eau, là où le sable est le plus dur, que l’on peut courir : la souplesse du sol est beaucoup moins nocive pour les articulations et permet de s’entraîner plus en douceur. Si la température est clémente, n’hésitez pas à vous déchaussez et à courir dix minutes avec de l’eau jusqu’aux chevilles : c’est excellent pour la circulation sanguine. Terminez enfin par de petites séances de sprint sur le sable mou, pour vous renforcer musculairement.

 

* Les moins

Le sable, très corrosif, peut provoquer de graves ampoules lorsqu’il s’infiltre dans vos chaussures. Pas question, donc, d’utiliser ce terrain quotidiennement

 

*Je m’équipe

Comme il n’y a pas vraiment de chaussure prévue pour le sable, on choisira plutôt un modèle présentant une grande stabilité.

 

Les sentiers

* Les plus


En plus de vous éloigner de la pollution de la route, les sentiers sont beaucoup moins traumatisants pour les articulations. Ils sont particulièrement recommandés à ceux qui ont des problèmes de dos ou aux coureurs pesant plus de 80 kg, car les chocs sont moins importants à chaque impact.

 

* Les moins

La souplesse du sol augmente nettement le coût énergétique de la course. La vitesse sera bien moins élevée que sur la route et le tendon d’Achille va devoir compenser cette souplesse du terrain afin de ne pas trop perdre d’énergie, ce qui peut occasionner à long terme des tendinites.

 

* Je m’équipe

Si le sol est sec, les chaussures de route conviennent parfaitement. En revanche, si le sol est humide mieux vaut un modèle mixte route et terrain.

 

L’herbe

* Les plus

La pelouse est un terrain idéal pour la récupération car c’est une surface très souple avec de bons appuis. C’est une surface à privilégier pour reprendre l’entraînement après une compétition ou une interruption dans votre entraînement. Et si elle est bien entretenue, n’hésitez pas à courir pieds nus pour développer la souplesse de votre voûte plantaire.

 

* Les moins

Si vous ne courez que sur l’herbe, vous aurez du mal à faire une course sur route car vous risquez alors d’avoir des grosses courbatures ou des crampes. La souplesse du gazon ne permet pas, en effet, de travailler la pose du pied.


* Je m’équipe


Rien de plus de simple : tous les types de chaussures conviennent.



22/06/2013
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